
Solidarité. Shalva et Nino Kevkhishvili et leur fils sont arrivés en France en août 2011. Pour soigner Nika, mais aussi pour fuir la Géorgie. Le garçon de 6 ans, gravement malade a rechuté, la famille attend une carte de séjour. Nika et ses parents sont toujours dans une situation précaire.
via : www.leprogres.fr






Nika et ses parents toujours dans une situation précaire
Solidarité. Shalva et Nino Kevkhishvili et leur fils sont arrivés en France en août 2011. Pour soigner Nika, mais aussi pour fuir la Géorgie. Le garçon de 6 ans, gravement malade a rechuté, la famille attend une carte de séjour. Nika et ses parents sont toujours dans une situation précaire.
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SOLIDARITÉ LE GARÇON DE 6 ANS GRAVEMENT MALADE A RECHUTÉ, LA FAMILLE ATTEND UNE CARTE DE SÉJOUR - ANNONAY
Nika et ses parents toujours dans une situation précaire
Solidarité. Shalva et Nino Kevkhishvili et leur fils sont arrivés en France en août 2011. Pour soigner Nika, mais aussi pour fuir la Géorgie. Le garçon de 6 ans, gravement malade a rechuté, la famille attend une carte de séjour. Nika et ses parents sont toujours dans une situation précaire.
Vu 180 fois Le 14/05/2015 à 05:00 Réagir
Shalva, Nika et Nino (et Lali et Salomé absentes sur la photo) occupent un appartement dans la résidence Font-Chevalier. Photo DR
La famille géorgienne a le soutien de plusieurs associations. Photo DR
La famille géorgienne a le soutien de plusieurs associations. Photo DR
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Shalva, Nika et Nino (et Lali et Salomé absentes sur la photo) occupent un appartement dans la résidence Font-Chevalier. Photo DR La famille géorgienne a le soutien de plusieurs associations. Photo DR
Shalva et Nino Kevkhishvili se tournent vers leur fils qui pianote sur l'ordinateur. Nika lève les yeux, prononce quelques mots en géorgien.
Une leucémie couplée à un cancer ORL
Le jeune garçon, âgé de 6 ans, traduit pour ses parents qui suivent des cours de français à l'Asti (Association de solidarité avec les immigrés).
Timide, il baisse la tête, comme pour cacher sa joue droite, creusée par la maladie, une leucémie couplée à un cancer ORL.
« Il y a trop de corruption là-bas »
Shalva et Nino Kevkhishvili et leur fils sont arrivés en France en août 2011. Pour soigner Nika, mais aussi pour fuir la Géorgie, où le père était victime de racket. « Je ne peux pas retourner là-bas, il y a trop de corruption », justifie-t-il. Fin 2013, Lali et Salomé, les deux autres filles du couple, rejoignent leurs parents à Annonay.
La famille est expulsée du Cada (Centre d'accueil des demandeurs d'asile) en novembre 2013, puis relogée dans un gîte à Vanosc. Elle vadrouille ensuite entre plusieurs appartements, jusqu'à Font-Chevalier (lire par ailleurs). C'est d'ailleurs ici que Nika a effectué sa rentrée en septembre dernier en CP, tout comme Salomé, en CM2. Lali, elle, étudie au collège des Perrières, en 3e.
Une chimiothérapie par voie orale
Tous les jeudis, la famille se rend à Lyon, au centre Léon-Bérard. C'est là que Nika est suivi. Après une chimiothérapie « physique » qui avait fourni « de bons résultats pendant six mois », le jeune garçon a rechuté. Aujourd'hui, il doit ingérer, tous les matins, des médicaments qui correspondent à une chimiothérapie par voie orale. Un traitement lourd, que rejette parfois Nika.
Son rêve : aller voir un match de foot
Sauf que les métastases ne le lâchent toujours pas, ce qui le handicape quotidiennement. « Il va peu à l'école, il est très fatigué à cause de la maladie », précise sa mère.
Interrogé sur sa maladie, Nika affirme « ne rien en penser ». Seulement, cette leucémie couplée à un cancer ORL l'empêche de faire de nombreuses choses. « Tu rêves d'aller voir un match de football, non ? », le questionne sa mère. Il acquiesce, sourire aux lèvres. Son équipe favorite ? « Le Real Madrid ! » « Cela fait un peu loin pour nous », plaisante Shalva. Avant de penser à l'Espagne, la famille n'a qu'un souhait : obtenir enfin une carte de séjour.
Thibaut Carage
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